Situé
à deux pas de l'Opéra Garnier, le Musée
du parfum est ouvert depuis 1983. Installé
dans un hôtel particulier de style Napoléon III construit en 1860
par l'architecte Lesoufaché, il abrite une collection importante d'objets
de parfumerie allant de l'Antiquité au début du XXème siècle.
Dans des salles avec plafonds peints, parquets,
stucs romantiques, cheminées et lustres datant de la création de
l'immeuble, ce musée vous propose lors d'une visite guidée de partir
à la découverte de l'univers du parfum. Flacons de parfum et matériels
de fabrication dévoileront les secrets de l'histoire de la parfumerie,
qui remonte à plus de 5000 ans.
L’Opéra ou Palais Garnier est un des éléments structurants du paysage de la capitale française. Situé à l'extrémité de l'avenue de l'Opéra, l'édifice s'impose comme un monument particulièrement représentatif de l'architecture éclectique et du style historiciste de la seconde moitié du XIXe siècle et s'inscrit dans la continuité des transformations de Paris menées à bien par Napoléon III et le préfet Haussmann.
Cette construction a longtemps été considérée comme l'« Opéra de Paris », mais depuis l'ouverture de l'Opéra Bastille en 1989, on la désigne par le seul nom de son auteur : Charles Garnier.
L'architecte
surprend par la diversité des matériaux utilisés.
Il use, en effet, d'une décoration éclectique, parfois
chargée mais toujours fastueuse et élégante. À
l'extérieur comme à l'intérieur, le jeu de la
pierre aux nuances blondes, des marbres de couleur et les parties
recouvertes d'or souligne la qualité du dessin et des
proportions et offre à l’œil averti une profusion de
détails architectoniques.
Si Garnier reconnaît les
possibilités nouvelles apportées par le fer, il n'en
goûte cependant pas l'aspect et le cache soigneusement sous la
pierre, le plâtre, le stuc et tout autre procédé
de décoration appartenant à la tradition classique. Il
ne se sert du métal que pour les aspects pratiques qu'il peut
lui apporter : facilité et rapidité de mise en
œuvre, légèreté.
Crédit photographique Daniel BRUNAUD et Arlette MOUATT