LE PARIS DE JEAN-PHILIPPE SMET
Une balade rock’n’roll dans le Paris des sixties... Celui des blousons noirs, des cinémas de quartier et des scooters volés. Une fureur de vivre à la française dans les parages de la Trinité. Du premier cri dans une clinique de la cité Malesherbes au premier Olympia, vous en apprendrez de belles sur les tendres années de notre Jojo National... Nous nous sommes recueillis devant l’immeuble de sa famille d’adoption. Nous avons entraperçu les silhouettes d’une poignée de copains : Long Chris, Dutronc, Eddy Mitchell... Nos santiags nous ont porté jusqu’au Golf Drouot où Jean-Philippe connut le commencement du début d’une gloire pour les siècles et les siècles. Et puis nous avons dansé la Capucine pour pousser jusqu’au boulevard de l’Olympia.
Et tous, fan assermenté, simple sympathisant, nous sommes repartis avec la banane.
Souvenirs, souvenirs !
|
|
|
|
Sa mère |
Clinique Villa Marie Louise |
Son père |
|
|
|
||
Cité Malesherbes dans le 9ème |
A 11 ans |
23 rue Clauzel Paris 9ème |
En attendant la bande à la Trinité |
|
|
||
Eglise de la Trinité |
A 16 ans |
Carrefour Richelieu Drouot |
Le Golf Drouot dans les années 60 |
Jean Philippe Smet est né le 15 juin 1943 à la Clinique Marie Louise Malesherbes.
Son père, Léon Smet est né en Belgique. Sa mère Huguette-Eugénie Clerc est née à Paris. Pendant l'été 1942, le couple s'installe, au 23 rue Clauzel dans le IX. Au début, tout va bien. Les choses se dégraderont après sa naissance... Un jour au début de l'année 1944, Léon Smet abandonne sa famille. Il reviendra cependant pour reconnaitre son fils et épouser Huguette Clerc le 7 septembre 1944,mais il repartira de nouveau.
Hélène Marc la sœur de Léon Smet propose à Huguette d'amener le petit Jean Philippe qui est âgé de deux ans à Londres. Hélène Marc a deux filles, Desta et Menen premières ballerines de l'international ballet de Londres. En 1948, les cousines avaient un contrat à Londres où la tante Hélène les accompagna, en emmenant l'enfant.
Desta rencontra puis épousa un danseur américain qui se produisait sous le nom de Lee Halliday. Lorsqu'il commença à chanter, le petit Jean-Philippe prit le nom de son cousin Lee. Faute de frappe sur le premier disque, le petit i devenait un y et Johnny devenait Hallyday.